Comment ne pas commencer ce petit résumé de mon loooong w-e du DourFestival par une grosse pensée pour Stien Goossens, festivalier brugeois qui est décédé par hydrocution, on le sait à présent, suite à son saut dans la Carrière du Four à Chaux (à 1 km en dehors du festival). Ce gars de 24 ans était venu s’amuser et le destin est passé par là. Que faire sinon de penser fortement à sa famille et ses amis?
Décidément, depuis quelques temps, le sort s’acharne.
Alors, passer au côté musical et festif du … festif, rien de plus difficile.
Disons que le cru 2006 sera encore une fois d’un bon tirage. Non bouchonné (dans tous les sens du terme), à la robe onctueuse, peu tannique et à la bonne acidité rock’n’roll.
Tout a débuté avec Hank Harry qui a distillé sa pop rafraîchissante et un peu folle. Puis Amélie, responsable de la ‘presse area’ au fest (si, si) se retrouvait sur scène. Je la « suivais » depuis quelques mois (non, je suis pas obsédé. Ca va hein !) depuis que je savais qu’elle y jouait et je n’ai pas été déçu. Elle nous a offert un show tout en douceur, la voix et l’intonation d’An Pierlé dans le coin des lèvres. Ravissante !
Pas le temps de s’attarder, on est frais en ce début de festival, alors on court voir Major Deluxe, The Delilahs (trois suissesses… que de S) au rock énergique, Mièle (bof, bof) et Hallo Kosmo que j’avais déjà apprécié lors du ‘Père Noël est un rockeur’ en décembre dernier. Chantant en allemand sur fond de guitares folks, on assistait à Rammstein unplugged ou Girls in Hawaï (facile, le guitariste en fait partie) version teutonne. Que ça fleurait bon les paquerettes et la bière à Dour !
Erlend Oye, le génie des Kings Of Convenience et de Royksopp m’a bien impressionné. Je connaissais son talent mais le voir en live est beaucoup plus jouïssif. On n’attend rien de lui, de son côté timide (on l’imagine la tête de turc du bahut) juste qu’ils nous jouent de la bonne zik… et il réussit amplement. Impressioné par The Whitest Boy Alive, à recommander chaudement.
Les pieds à reculons, je m’approche de Malibu Stacy. C’est qu’on ne leur a pas fait de cadeau à ces gars. J’attendais de les voir en live pour les juger. Et ma foi, ce n’était pas forcément ce qu’on en disait. Pas vraiment hein, on s’entend bien. Ce fut un show énergique, rock’n’roll et finalement fort plaisant. J’ai adoré faire des photos du chanteur (voir ici, ici et ici). Je ne manquerais pas de diffuser leur clip aussi, très bien réalisé par Thomas Vanzuilen & Pikaboo, dans le vidéoblog.
Et voilà, MA première tête d’affiche qui m’attendait sur la Last Arena… Art Brut !
Leur album passé en boucle, j’étais prêt à fredonner leurs chansons et reprendre en choeur (ou coeur d’ailleurs) « Bang Bang Rock’n’Roll ». Hé bien, que néni, impossible de chantonner avec ce putain de chanteur ou plutôt de phraseur ! Je ne sais même pas s’il s’occupait des musiciens :)) il débitait ses paroles intelligentes (si, si) à en faire pâlir Prompts Rétablissements (ah pardon, Grand Corps Malade!!). J’ai aussi beaucoup apprécié ses chaussettes et son plagiat de Didier Wampas (pour ceux qui n’y étaient pas, vous verrez le résumé du dimanche).
Courir, toujours courir pour admirer (mes yeux en bavent encore) Birdy Nam Nam ! Qui se cachent derrière ce nom ? Vous n’avez qu’à lire l’interview par email interposés que j’ai réalisé d’eux pour DourAddict.net (cliquez ici petits curieux). Splendide ! J’ai peur toutefois, qu’à la deuxième écoute, ça se répète. Mais bon, j’attendrai donc de les revoir pour en dire plus.
J’ai râté les Infadels, puisqu’en même temps que les Birdies. Mais je n’ai pas râté les Maximo Park… et j’aurai mieux fait ! Gnac gnac ! :))
Et finalement, fin de soirée avec les Primal Scream, la tête d’affiche de ce jeudi. Son chaotique, show pas très performant, retour pas forcément gagnant pour ce « » »vieu » » » groupe dont j’avais beaucoup apprécié leur album éponyme.
Deux, trois verres avec Do, Fab, Véro et la ‘folle’ Yvette, et la journée se terminait super bien.
A demain pour la suite 😉