
Du Belvédère aux lueurs du soir de la Place Verte , en passant par la rue Grande et le Parc , la Roulotte Théatrale nous narre quelques anecdotes de la petite et de la grande histoire de Dour.
Les trois degrés affichés au thermomètre n’ont pas découragé la trentaine de participants motivés par cette randonnée culturelle .
Un petit reportage en image vaut mieux qu’un long descriptif.
Il suffit de cliquer et vous laisser conduire durant cette heure trente résumée en une dizaine de minutes.
Et pour ceux et celles qui ne connaissent pas ou qui ne se souviennent pas des paroles de la chanson entonnée a cappella 🙂 par Roland et Annie sur la place de l’Eglise ,Mondour vous les rappelle .
El marché d’Doû
D’puis longmint, je m’tracasse em tiette
In m’disant : qu’est-c’ qui a d’nouviau ?
Que l’lundi, che tout comm’ en fiette
Pou d’aller à Dou qui faich laid ou biau
E jou, ech m’ai dit :
Faut que ch’mè rêch compt’
Eyé ch’seu d’alle tout in m’pourmenant.
Met’nant ch’sais chu qu’ch’est, n’a rié d’mieux au mond’
Pou apprind à vif’,rié qu’in s’pourmenant.
Refrain :
. Ah !sans minti
.Che vrémint plaisi
.Dalleé fait é tour jusqu’au marché d’Doû
D’lé l’églis’ ech rincont’el Quett
In compagnî d’Batiss Pirou
L’cordonnier é Louis Goguett’
Qui s’in dallout’ bras d’sus bras d’sous,
Lélé du Monnier avé l’commissaire,
El petit Benoit, Mamar è Tatau,
El Broqu’, el Marqueuè è l’Petit Poussier
Biel el ‘Crombègn è Colas Moruau
Refrain
Au gros zié,ch’min va boire en pint’
Eyé ch’seu là tout in mi busiant ;
Tout d’é coup ,i d’arrif’ en bint’
On n’pwè gnié songé rié d’pu éposant.
L’avoit Juvénal é Antoin’ Babett’
Lesquétié Turlu é Tanta du Gros
I avoit l’fât Badia qui d’alloit in tiett’
E pou achever, tois faiseux d’potiaux.
Refrain.
Que de souvenirs ce marché de Dour et que de maux de pieds.
Habitant Montignies-sur-Roc entre 1944 et 1951 , nous parcourions , ma grand-mère et moi , les 5 km dans un sens et les 5 km dans l’autre sens pour venir faire nos emplettes au » Marché d’Doû ».
Pour l’aller , pas trop de problème , nous étions à vide mais pour le retour; et à 4 ans ,c’était pas d’la tarte.
Tu nous fait « marché » ou marcher, Jean, LOL?
Jean ces histoires du passé maintes fois contées par nos grands-parents font rêver à cette époque où certains prennent leur voiture pour aller chercher leur pain au magasin qui est au bout de la rue… 😐
Hé oui Piou , à cette époque , les distances avaient une échelle différente.
Dour correspondait à Mons actuellement.
Mons , c’était Bruxelles.
Aller à Bruxelles se préparait un mois à l’avance.
Je ne vous parle pas de la mer du Nord que je n’ai connue que très tard .
Je ne vous parle pas non plus du voyage de 2 jours à Anvers en 1951 avec mes parents ….. une expédition .:-)
Il parait que mon arrière-arrière grand mère prenez de l’amidon avant de prendre le tram pour Mons de peur d’avoir un souci… 😕
Voilà un remède efficace et bon marché .
La propriété de ce produit n’est pas que destinée à raidir les cols de chemise. 🙂 On trouve effectivement un peu d’amidon dans certains laits de nourrisson.
Jean, je ne prendrais plus de l’amidon aujourd’hui! Avec tous les additifs qu’ont y ajoute! l’eau de riz, éventuellement 😉
Heureusement, d’ailleurs, que le transit intestinal ne posait pas problème à tout le monde ! Les transports en commun, c’étaient d’abord des lieux de convivialité et d’humilité dans la recherche de la compréhension de l’autre. Qui n’a pas gardé en mémoire le premier sourire d’une muse dès l’âge de 15 ans ? Evidemment, déjà à l’époque, les muses étaient volatiles mais, fort heureusement, nombreuses.
Jean, tu fais plus jeune que ton âge 🙂
C’est le bon air de Montignies-sur-Roc qui donne certainement cet air de jouvence 🙂 . Regarde la forme éternellement olympique de notre ami Carl Coquelet 🙂
Avant c’était plus lent quoique !!!J’ai une nostalgie des transports en communs durant les années 60…Juste avant le « tout à la voiture »…J’avais 16 ou 17 ans et je suis parti en Egypte ! J’ai pris le train à la gare d’Elouges…Train à l’heure et a vapeur…direct jusqu’à l’aéroport…Avion à hélice mais confort et hotesses accordes…Prix acceptables !
Athène…le Caire !
J’ai eu le sentiment que la civilisation progressait…
l’année d’après:fermeture des gares, à chacun sa cage à poule puante et roulante…La jungle !
Oui…
Le fameux slogan : « ma voiture, c’est ma liberté ». Nombre d’immatriculation, reflet de la « santé » économique d’un pays…
Désastreux et irrésoluble!
Enfin, tant que le système reste le même.
Plus jeune que vous aut’s, j’ai la nostalgie des dimanches sans voitures des dimanches de la crise pétrolière!
C’était génial pour rouler en vélo ou réinvestir les chemins à son gré. on rencontrait plein de gens qui se parlaient encore, des « vieux » assis sur un banc, des enfants qui jouaient paisiblement, des familles de sortie.
Je hais le bruit incessant des moteurs, de voitures, et d’avions.
c’est une pollution épuisante, éreintante, hyper stressante; et à laquelle plus personne ne prend garde. Elle perturbe notre sommeil et nous rend agressif ou impatient.
Il n’y a qu’à regarder le comportement des personnes au volant de leur carriole : tout à fait irrespectueux des autres et hyperstressés!
La tv et la bagnole ont assassiné la vraie communication et la vie en société…
Bruxelles a son dimanche sans voiture. Non? Pourquoi pas Dour?
toujours partant mais il faudrait la collaboration de plusieurs assocs à mon avis.
d’accord avec toi!
Bonne idée, Patrick!
Mais il faudrait développer des activités tournant autour de cet événement…
Qui « s’y colle » 😉 ?
on peut y réfléchir ensemble – j’suis partant
Jo,
Tu t’occupes peut-être d’organiser une petite réunion avec les acteurs de terrains?
Je veux bien participer, j’aurai peut-être quelques idées, mais c’est point sûr 🙂 Rien de tel qu’un petit » brain storming » pour les stimuler !
Et dans la foulée , sur les traces de François DERRIDER ce dimanche 17 avril 2011.
http://www.dailymotion.com/video/xi9qq4_10-avril-2011_creation