Exclusion or not exclusion – Position de notre commune dans l’arrondissement de Mons

La FGTB wallonne a déterminé , commune par commune, le nombre de demandeurs d’emploi qui seront exclus du système en janvier prochain.
Une analyse ciblée sur l’arrondissement Mons-Borinage nous donne les chiffres .
Afin de pondérer par rapport à la démographie de l’entité , les chiffres ont été ramenés en nombre d’exclusions par 1000 habitants.

Exclusion

On y voit quatre groupes au sein desquels les différences sont négligeables.

Que penser de ces chiffres ?

A plus grande échelle , les zones les plus touchées sont bien ciblées.
Le syndicat a comptabilisé 50 000 au niveau national cas d’exclusion dont 32 000 en région wallonne.

Exclusion wallonie

21 comments

  1. fred dit :

    Parles-t’on de la population totale ou de la tranche d’âges correspondant à la population qui pourrait être active ?
    Si je prends les statistiques pour la population totale à Dour, ça nous fait 16830 personnes en tout.
    Je divise par 1000 et multiplie par 15,15. On obtient quand même 255 personnes.
    Suis-je dans le bon ou ai-je oublié quelques chose ?

    • Jean dit :

      Il s’agit bien de la population totale tirée de la base de données
      On pourrait prendre d’autres critères mais je pense que ce classement ne serait pas fondamentalement modifié.

      • Poubelle éventrée dit :

        Si on regarde la carte, on peut constater que ça colle avec l’ancien bassin industriel : la preuve que des politiques à court terme et le manque de vision à long terme et la créativité ont des conséquences très lointaines dommageables pour une région! Mais bon, comme les élections sont régulières, on ne doit pas déplaire au peuple et assurer sa pérennité (entendez : garder le pouvoir quel qu’en soit le prix)! Il ne serait pas temps de changer ce système même?

        • andré dit :

          Avant de porter un jugement hâtif sur notre monde politique, je crois qu’il serait intéressant de connaître la carte de Belgique relative à la hiérarchisation des revenus cadastraux. Il est évident que lorsque l’on a peu de qualification et un petit revenu que l’on n’habite pas dans une villa du Brabant wallon et que l’on est plus vulnérable aux aléas des paramètres conjoncturels du monde économique! Concrètement, il y a corrélation entre le type d’habitat et le profil socioéconomique de son résident. Nous vivons dans une société où tout est hiérarchisé à l’image de la hiérarchisation première de l’habitat.

        • André dit :

          Réflexion profonde et juste mais comment changer et tendre vers une gestion plus rationnelle?

  2. Carlo dit :

    Ce sont les chiffres de la FGTB. A vérifier quand même…

    • fred dit :

      A vérifier, sans doute.
      Mais, sans être alarmiste, faut-il attendre janvier 2015 en position de l’autruche ou dès à présent se préoccuper du sort de ces personnes qui pourraient se retrouver en grande difficulté.

      Ne pourrait-on pas inviter les personnes qui pourraient être concernées à venir expliquer leur cas et envisager avec elles un plan pour prendre les devants (supprimer un véhicule non indispensable, trouver un logement moins cher ou simplement mieux adapté, apurer des emprunts par un plan de payement cohérant avec une future situation plus compliquée, …).

      Mettre en place des mesures qui permettraient de « s’en sortir » plus dignement comme la possibilité de partager une ressource commune ou réaliser les achats de première nécessité de manière groupée,…

      Il faudra certainement nuancer les cas où ces mesures d’austérité auront un impact sur l’argent du ménage mais sans forcément plonger dans la précarité et ceux où on est vraiment dans des situations vraiment préoccupantes.

      La commune devra passer à la caisse de toute manière. Peut-être a-t-on intérêt à ralentir quelques projets et investir un peu dans l’optique de limiter les dégâts.

      • excédée dit :

        Et si on invitait aussi le gourvernement et autres à expliquer, cas par cas, la nécessité absolue de leurs dépenses?

      • André dit :

        Le violon du misérabilisme commence à gonfler sérieusement les oreilles dans la région du Borinage: voilà plus de 50 ans que les charbonnages ont fermé leurs portes. Va-t-on pleurer indéfiniment et se complaire dans l’immobilisme? Alors que l’on parle de sous-qualification dans le borinage, qu’ est-ce l’enseignement technique a apporté de positif à notre jeunesse depuis 50 ans? Celui-ci s’est-il remis fondamentalement en cause pour devenir un support dynamique de notre économie régionale? Non, celui-ci est resté très traditionnel et il s’est même dilué par des sections techniques (organisées avec des bouts de ficelles) dans l’enseignement général. Tout doit passer par la revalorisation de l’enseignement technique et par sa mise en adéquation avec les exigences réelles du monde du travail.

        • jean dit :

          André,tu mets le doigt sur un de notre problème.
          Il suffit de lire les conclusions de cette étude de l’UCL.
          Si on ne règle pas le problème à la source c’est à dire sur les bancs de l’école quel que soit le cas ( primaire , professionnel , secondaire technique ,secondaire général , supérieur)toute solution ultérieure sera vouée à l’échec. Encore une fois ,les conclusions de l’UCL mettent en avance la région néerlandophone par rapport à notre région francophone. Il est temps de sortir la région de son coma artificiel.

          https://www.uclouvain.be/311854.html

        • Poubelle éventrée dit :

          Ca c’est amusant, voilà que vous reprenez plus ou moins mes arguments (mais cités autrement)…
          Nous sommes donc bien d’accord! Manque de prévoyance. Nous payons aujourd’hui le lourd tribut de la négligence d’hier. La faillite de l’enseignement, de l’éducation liée au souci d’y faire des économies; mais un peuple qui néglige son enseignement et sa culture est un peuple décadent! Ni plus, ni moins….

          • andré dit :

            @ « poubelle éventrée »
            Je ne crois pas que le souci premier ait été de réaliser des économies dans l’enseignement mais plutôt d’y asseoir la volonté de flatter l’orgueil des parents. En un mot, par empathie, il fallait rejoindre le fameux slogan : « mon fils ou ma fille ira dans l’enseignement général pour accéder à une profession honorable en col blanc ». Mieux, tout gros bassin scolaire (Mons, Saint-Ghislain,…) a vu apparaître une hiérarchisation purement subjective de ses établissements scolaires – du haut de gamme au lycée dit « poubelle » – sur base du simple « bouches à oreilles »
            Ainsi, de cet engouement irrationnel vers l’enseignement général, naquirent les humanités générales « à la carte », fondées sur la loi de l’échec pour progression automatique de niveau. Que dire de ces humanités générales, nouvelle mouture, à la sauce psychédélique ? Elles peuvent aussi déboucher sur des formations hybrides, complètement déconnectées de toute exigence professionnelle et elles peuvent être démunies de toute base structurée pour aborder rationnellement l’enseignement supérieur.
            En conclusion, certains terminent aujourd’hui leurs humanités générales et ils sont condamnés d’office à l’échec dans l’enseignement supérieur par manque de profil adéquat ou ils resteront inlassablement dans les rangs des chômeurs par absence totale de toute compétence pratique. L’enseignement a – t – il pour fonction de vendre des illusions ? Je ne le crois pas.

          • Pr S. Feye dit :

            En tout cas, je me réjouis d’avance de rire! 60 membres de ma famille, qui votent pour un seul et même parti, m’ont juré de ne voter que pour ceux qui promettront de mettre fin à la valse des petits papiers de l’enseignement dit « obligatoire ». Car enfin, le chèque scolaire mettrait fin à cette dictature discriminante qui consiste à considérer mon école privée (SCHOLA NOVA qui va bientôt fêter ses 20 ans en grande pompe, et qui est donc plus âgée que certaines factions!) comme une bande d’élitistes, alors que certains parents roulent dans des voitures rouillées pour payer deux fois l’enseignement (auquel ils ont droit et que l’État ou le Libre ne sont plus capables d’offrir malgré des contribustions citronnées!).
            Cela va faire du changement… Du spectacle en perspective!
            Bonne chance à la campagne! L’Enseignement y sera traité paraît-il… BIEN! Je vais suivre activement et bruyamment le spectacle.

            Pr Stéphane Feye
            Schola Nova – Humanités Gréco-Latines et Artistiques
            http://www.scholanova.be
            http://www.concertschola.be
            http://www.liberte-scolaire.com/…/schola-nova

      • andré dit :

        @ Fred
        Au travers des enquêtes menées dans le cadre de la CLDR douroise, il est apparu que les dourois avaient une image négative d’eux-mêmes alors que des visiteurs ou touristes extérieurs avaient, eux, une image positive de notre sympathique entité. Il y a donc divergence entre la réalité et la perception intériorisée par les dourois.
        Concrètement, pour redynamiser notre population, il est grand temps de sortir de la morosité ambiante et de savoir se projeter dans le futur par la concrétisation de nouveaux investissements prometteurs d’espoir. C’est le « moral des troupes » qui est malade et il n’y a pas trente-six solutions pour sortir les fantassins de la léthargie : la population douroise doit retrouver sa fierté d’antan.
        Notre entité ne manque pas de potentialités et ce n’est pas en pleurant constamment sur elle-même qu’elle reviendra en surface.

  3. Léon dit :

    Il faudra de toute façon séparer un jour le bon grain de l’ivraie.
    Il a toujours été anormal que des tire-au-flancs se graissent la patte au profit de malheureux qui ont réellement besoin d’aide. Ils sont parfaitement identifiés et ont été laissés libres de leur agissement durant de nombreuses années sans doute parce qu’ils représentent une masse électorale convoitée.
    Si cette décision devait être prise , ce serait peut-être l’occasion de remettre un peu d’ordre dans le système et de rendre aux personnes en réel besoin ce que les arnaqueurs leur ont indirectement sous-tiré .

  4. jean dit :

    Les chiffres donnés par la FGTB devraient être logiquement validés ou corrigés par les autorités compétentes.On connait très bien la guerre des chiffres selon que l’on veuille ou non faire passer un message. Ne citons pour exemple que le nombre de présents à une manifestation. Ils peuvent varier dans des rapports de 2 à 10. En ce qui concerne cette carte , quelle que soit la source , la tendance sera certainement respectée.

  5. excédée dit :

    Je ne comprends pas : comment peut-on connaître, à l’avance, un nombre d’exclusions, qui seront effectuées d’ici un an, dans la mesure où celles-ci doivent, soit-disant, être pratiquées sur base de certains critères bien définis.
    Madame soleil ou procédures à la tête du client?
    Souvent, j’ai une pensée émue pour ceux qui, il y a quelques lustres, se sont décarcassés, voire y ont laissé leur peau, afin d’obtenir une sécurité sociale juste et humaine.
    Pauvre Belgique où en es-tu arrivée! Et tout ça en même pas
    en 200 ans! Qu’ont-ils fait de toi?
    Et ne venez pas me dire que , bla bla bla, ce sont les citoyens qui votent et donc qui décident, etc…

    • Léon dit :

      Excédée , il faut rendre hommage à ceux qui se sont battus pour donner un statut correct aux travailleurs mais à l’ époque , se doutaient-ils des dérives qui ont empoisonné et continuent à empoisonner le système? Vous n’allez pas nier que des personnes viennent mettre des grains de sable dans l’engrenage et donnent une très mauvaise image de ce qui devrait être une noble action.
      Nous pouvons extrapoler ces dérives à d’autres domaines.

      • excédée dit :

        ben non justement je ne nie pas et oui on peut étendre ça à bcp de domaines.
        Et puisqu’il est possible d’en discuter ici, autant commencer par notre domaine communal d’abord.

  6. Jean dit :

    Et une carte de plus

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