Archive for août 2014
« Dourois , soyons de bonnes poires ! »
« POURQUOI CONSOMMER DES POIRES DE CHEZ NOUS » expliqué à Jules , un bon dourois.
Toute ressemblance avec un Jules dourois ne serait que pure coïncidence 🙂
JULES – c’est-il vrai qu’il faudra manger des poires belges pour soutenir nos arboriculteurs wallons durant cette période difficile ?
MONDOUR – Bien entendu JULES , et tout ça à cause des russes.
JULES – Des russes ! Mais qu’est-ce qu’ils ont à voir avec nos poires ?
MONDOUR – Je t’esssssplique. Nous exportons beaucoup de fruits en RUSSIE . A cause du conflit en UKRAINE ,depuis cette guerre commerciale entre la RUSSIE et une bonne partie du reste du monde , POUTINE ne veut plus nous acheter certaines denrées ; les poires sont ciblées.
JULES – POUTINE? C’est qui ? Un gros marchand de poires russes ?
MONDOUR – Mais non JULES , c’est le Président de la Fédération de RUSSIE.
JULES – A bon , si je comprends bien c’est lui qui met un « halte-là » à l’entrée de nos fruits dans son pays.
MONDOUR – Voilà , t’as tout compris.
JULES – Et comment les dourois en particulier pourraient-ils sauver en partie l’économie liée à l’arboriculture ?
On ne va quand même pas vendre nos poires à l’UKRAINE pour qu’ils les utilisent en guise de grenades pour canarder les troupes pro-russes ?
MONDOUR – Nous avons quand même essayé de lui envoyer notre meilleur ambassadeur et ce fut un NIET catégorique
JULES – Alors, c’est vraiment foutu
MONDOUR – La solution c’est de consommer chez nous.
Je vais te faire un petit calcul.
Une poire pèse environ 200 grammes , regarde la balance , je ne fais pas une grosse erreur.
Il faut savoir que la Belgique produit 250 000 000 kg de poires ; je n’ai pas trouvé les chiffres propres à la Wallonie.
Ce qui veut dire que nous produisons chaque année 1 250 000 000 poires.
Si chaque famille douroise mangeait ne serait-ce qu’en moyenne une poire par jour , elle consommerait sur une année 365 fois 6 000 = 2 190 000 poires , tu te rends compte !
Et si la Belgique entière suivait notre exemple, elle consommerait sur une année 1 600 000 000 poires soit presque 30 % en plus de notre production nationale.
JULES – Hé bien , j’en ai appris des choses aujourd’hui , allez , direction marché du Terroir et des Saveurs et je me mets à la recherche de bonnes poires belges. Je vais participer à l’action « SAUVEZ NOS BONNES POIRES «
MONDOUR – Bravo JULES, te voilà un vrai citoyen qui consomme les produits de chez nous
A croquer ou en dessert , elle sera toujours agréable au palais.
Et si vous l’aimez avec le chocolat fondu , suçurez cette PUB .
Elle montre que sans notre poire , cette marque de chocolat n’aurait pas existé 🙂 🙂
Connaissez-vous William SPINNER ?
Son nom n’est pas d’origine britannique.
L’origine de ce nom est alsacienne son étymologie vient de spinnen : filer la laine .
Des familles SPINNER sont toujours présentes en France comme le montre cette carte.
Le prénom William ne prête cependant pas à confusion , c’est bien un britannique .
Beaucoup de dourois connaissent Hilda SPINNER , toujours bon pied bon œil malgré quelques rhumatismes me disait-elle lors de la journée du marché du Terroir et des Saveurs de ce 1er août dans ce lieu que son père a connu dès 1919 .
Son père , William , toujours présent dans sa mémoire participa activement à l’action de l’armée britannique durant la Grande Guerre 14 – 18 et particulièrement à la libération de Mons les 10 et 11 novembre 1918.
La libération de Mons fut un événement important de ces dernières heures de conflit. On a en effet l’habitude de dire que le dernier coup de canon de la Première Guerre mondiale fut tiré au pied du beffroi. Le lendemain, les échevins de Mons accueillait Edouard, prince de Galles et futur Edouard VIII.
Son point d’attache fut une maison de la rue Grande où habitaient les grands parents d’Hilda .
Et là , après les coups de canon de la guerre , ce fut le coup de foudre pour la maman d’Hilda ; mais …… crime de lèse-majesté ……William repartit en Angleterre laissant sa dulcinée enceinte ! !
Que diable n’a-t-on pas entendu dans le village : « Un soldat britannique avait mis enceinte une jeune-fille de bonne famille et s’en était retourné en douce vers son Angleterre ».
C’était sans compter sur l’attachement que William avait pour sa nouvelle patrie et sa « belge promise ».
Il s’en revint à Dour en 1919 , s’installa avec son épouse dans une maison de la rue du Roi Albert et entra aux Câbleries toutes proches.
Il racontait sa participation à la dure bataille des Dardanelles qui vit s’affronter l’Empire ottoman et les troupes britanniques et françaises.
Avant l’assaut des troupes alliées et britanniques en particulier, le verre de whisky et le son des cornemuses dopaient les soldats qui devaient se lancer à l’assaut des troupes ottomanes . Cela n’a malheureusement pas servi à rendre victorieuse cette bataille. Elle fut un sérieux revers pour les Alliés et l’un des plus grands succès ottomans durant le conflit.
Les SPINNER auront laissé leur nom aux deux guerres 14-18 et 40-45.
Jacques SPINNER , le frère de Hilda fut honoré lors de la cérémonie du 11 novembre 2009 .
Une plaque commémorative fut placée en son honneur sur le mur d’entrée du cimetière n° 1 à Dour en dessous de celle du Commonwealth.
Vous pouvez entendre l’interview d’Hilda dans le reportage que TeleMb a consacré à son père William.