En Belgique, on désigne par fusion des communes le processus qui a conduit à la réduction du nombre de communes entre 1975 et 1983.
En 1831, la Belgique comptait 2739 communes. En 1929, 2675 communes. Ce chiffre resta relativement constant jusqu’en 1961.
Lucien Harmegnies (note : aucun rapport avec not’ Yvon 🙂 ), ministre de l’Intérieur sous le gouvernement de Gaston Eyskens (1968-1972), décide de procéder au remembrement du territoire.
Par l’arrêté royal du 17 septembre 1975, ratifié par la loi du 30 décembre 1975, le nombre de communes est réduit de 2 359 à 596. La fusion est effective au 1er janvier 1977.
Après la fusion anversoise de 1983, il ne reste plus que 589 communes : 308 en Région flamande, 262 en Région wallonne et 19 en Région bruxelloise.On désigne par le terme « section », « commune avant fusion » ou « ancienne commune » les communes indépendantes au 1er janvier 1961. Pour faire clairement la distinction avec celles-ci, on désigne souvent les communes actuelles sous le terme d’« entité » ou de « commune fusionnée ». Ainsi, on parlera par exemple de l’entité ou de la commune fusionnée de Mons (on dit aussi « le Grand Mons »).
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fusion_de_communes_en_Belgique
Voilà, ça c’était la partie intelligente de ce billet. Maintenant, passons au jeu 🙂
Voici des photos des communes datant d’avant la fusion. Sauriez-vous retrouver le nom de ces rues ?
Et en bonus, à quel village correspond ce blason ?
Je vais attendre avant de valider les commentaires afin que tout le monde puisse participer 🙂
—fin—
Ce billet fait partie de l’Opération « Focus Dour » du journal LaProvince et du site www.MonDour.be. Chaque jour, le journal aborde un aspect original, méconnu ou amusant de l’entité. Nous proposons sur notre blog des prolongements des sujets traités dans le quotidien. Un sujet, deux façons différentes de l’aborder.
Vous pouvez suivre tous les billets dans la catégorie Focus (cliquez ici).